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11'09''01 - 11 Septembre

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.5/5

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9 critiques: 2.17/5

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Secret Tears 3
Samehada 2
Pikul 1.5
Mounir 2.5
Maggielover 1.5
JoHell 3
David Federmann 3
Cuneyt Arkin 0
Bastian Meiresonne 3


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Le Burkina Faso loin devant !!

Mon classement : 1)Idrissa Ouedraogo ( Burkina Faso ) 2)Ken Loach ( Angleterre ) 3)Imamura Shohei ( Japon ) 4)Amos Gitai ( Israel ) 5)Youssef Chahine ( Egypte ) 6)Mira Nair ( Inde ) 7)Sean Penn ( Etats Unis ) 8)Samira Makhmalbaf ( Iran ) 9)Alejandro Gonzalez Inarritu ( Mexique ) 10)Danis Tanovic ( Bosnie ) 11)Claude Lelouch ( France )

11 août 2003
par Secret Tears


Tout et rien

Parler du "11 septembre", c'est d'abord parler des images. Comme tel, le "11 septembre" n'existe pas : ce ne sont que des sons, des prises de vues, des caméras agitées par des mains affolées. Des images et puis un vide. FILMER le "11 septembre", cela doit donc d'abord être filmer une MANIERE DE VOIR. La grandeur de Iñarritu est précisément d'avoir pris cette question de l'image à bras-le-corps (et celle de Imamura de l'avoir absolument négligée - c'est-à-dire de ne parler finalement que d'elle, mais en négatif), tandis que l'échec magistral des autres est de n'y avoir même pas pensé. Partout (sauf chez Loach), ce sont des télévisions, des radios ou des téléphones qui transmettent l'événement. Mais partout aussi, ce dont il est question, c'est de RESISTANCE à l'événement. A l'événement qui a eu lieu. Chaque film se veut pornographiquement un regard de DENEGATION de l'événément dont la vérité est pourtant postulée. Chaque film (et surtout le plus répugnant, celui de Loach) est une tentative révisionniste doublement illusoire - d'abord parce qu'elle veut nier, ensuite parce qu'en niant elle rate son essence d'être-image. Et le plus répugnant est sans doute que l'instrument de cette révision soit à chaque coup cette "culture" dont on nous rebat les oreilles. Cette "culture" qui permettrait, dit-on, de tout symétriser, de tout mettre en miroir. Et de poser à chaque coup, en fin de compte, la question obscène et revancharde du "Et moi ?" Alors certes, certains détails sont à sauver : les enfants qui s'en foutent chez Makhmalbaf, le concept et les ralentis chez Sean Penn, la bonté effrénée de Lelouch, quelques répliques ("reviens Ousamma, on a besoin de toi") chez Ouedraogo. Mais à part Iñarritu et Imamura, tous n'auront jamais cessé de prétendre proclamer un "sens" qui permettrait aux images de n'être que nulles, annulées, déniées - alors qu'il ne s'agit que d'elles.

02 octobre 2002
par Maggielover


Sean Penn nous a fait le meilleure court des 11 : d'une photographie irréprochable - bravo

27 octobre 2002
par David Federmann


Argh!

Mon dieu ce n'est pas possible de broder un tel ennui sur un sujet pareil! Si déjà on réussit à aller au delà des cinq premiers métrages (avec l'inf^ma partie dee Chahine, qui se classe et de loin comme le plus mauvais ded tous) on n'est pas vraiment récompensé par après...) Rarement me suis-je autant ennuyé que devant ce ramassis de n'importe quoi: on dirait que tous les réalisateurs prennent les 11 septembre pour broder sur la misère de leur propre pays: je ne dis pas que broder sur la misère est idiot je dis juste qu'ici c'est raté. Si je veux m'emmerder je regarde Terreur Cannibale, au moins là y'a moyen de se marrer même s'il n'y a pas beaucoup plus ded matière. Tiens du coup je zappe pour regarder un petit Detective Bureau 2-3!

12 septembre 2006
par Cuneyt Arkin


Langue de vipère

Du bon au franchement médiocre. Segment IMAMURA (4,25 / 5): Ironie du sort, Imamura terminera sa carrière sur un projet "hommage" à l'attentat qui aura ébranlée la puissance, dont il se sera largement moquée dans ses films; mais il profite de l'occasion pour traiter du fait historique, qui lui tiendra le plus au cœur: de la seconde Guerre Mondiale (et l'éternelle bombe atomique). Soit une fable onirique inspirée par un poème de Masuji Ibuse, où un soldat se prend pour un serpent pour penser avoir perdu toute émotion (et donc d'humanité) après avoir vu les horreurs d'une guerre. Il rejette / agresse jusqu'aux siens, dévore des rats vivants et se fend dans les sous-bois, quand le village entier se met à sa recherche, de peur qu'il puisse présenter une "menace" pour les enfants (jeunes générations en devenir). La dernière scène pourrait être interprétée comme une mort symbolique à l'instar de "Elephant Man" se couchant sur son dos pour dormir: à trop imiter l'invertébré, l'homme ne pourra survivre dans les mêmes conditions. Une autre victime d'une guerre, qui – par définition – ne peut se revendiquer d'être "sainte". Le segment constitue néanmoins un parfati aboutisseemnt dans la carrière de son auteur: entre réalité et fiction, son évolution l'aura tout naturellement amené au plus pur onirisme.

27 octobre 2006
par Bastian Meiresonne


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